Les Sauvages, par Jean Rondeau
Les Sauvages est la quatorzième pièce du Troisième Recueil : Nouvelles Suites de pièces pour clavecin. Publiées vers 1728 à Paris, ce recueil est accompagné d'une Préface : Remarques sur les pièces de ce livre, et sur les différents genres de musique. Rameau y promulgue des conseils sur la manière de jouer et interpréter ces nouvelles pièces.
Les Sauvages fait partie de la Suite en Sol. Il s'agit d'une danse, très rythmée, symbolisant "la danse de deux Indiens de la Louisiane". Présentée pour la première foison Théâtre de la Foire en 1725, Rameau a repris cette partition pour en faire la "Danse du grand calumet de la paix" dans son opéra-ballet les Indes Galantes (1735), devenu très célèbre depuis lors. Ce n'est pas la seule pièce à avoir été transcrite : une trentaine des pièces orchestrales de l'opéra-ballet Les Indes galantes (ouverture et danses) l'ont été par Rameau lui-même, formant une sorte de « suite » dont certaines pièces comportent des indications complémentaires : exemple de la Rose, précisée « pièce croisée ».
Pour avoir l'illusion d'un caractère violent d'Indiens sauvages, Rameau use de sauts mélodiques, d'arpèges, de modulations et d'harmoniques audacieuses, notamment dans la dernière partie. La forme utilisée par Rameau est celle d'un rondeau, construite en alternant un refrain et deux couplets. Avec une forme simple, Rameau a employé dans cette pièce en carrures fixes de huit mesures chacune, y compris dans les deux couplets. Rameau utilise une tonalité de sol mineur et une mesure à 2/2 à la blanche, ce qui induit un tempo rapide.
Les Sauvages est la quatorzième pièce du Troisième Recueil : Nouvelles Suites de pièces pour clavecin. Publiées vers 1728 à Paris, ce recueil est accompagné d'une Préface : Remarques sur les pièces de ce livre, et sur les différents genres de musique. Rameau y promulgue des conseils sur la manière de jouer et interpréter ces nouvelles pièces.
Les Sauvages fait partie de la Suite en Sol. Il s'agit d'une danse, très rythmée, symbolisant "la danse de deux Indiens de la Louisiane". Présentée pour la première foison Théâtre de la Foire en 1725, Rameau a repris cette partition pour en faire la "Danse du grand calumet de la paix" dans son opéra-ballet les Indes Galantes (1735), devenu très célèbre depuis lors. Ce n'est pas la seule pièce à avoir été transcrite : une trentaine des pièces orchestrales de l'opéra-ballet Les Indes galantes (ouverture et danses) l'ont été par Rameau lui-même, formant une sorte de « suite » dont certaines pièces comportent des indications complémentaires : exemple de la Rose, précisée « pièce croisée ».
Pour avoir l'illusion d'un caractère violent d'Indiens sauvages, Rameau use de sauts mélodiques, d'arpèges, de modulations et d'harmoniques audacieuses, notamment dans la dernière partie. La forme utilisée par Rameau est celle d'un rondeau, construite en alternant un refrain et deux couplets. Avec une forme simple, Rameau a employé dans cette pièce en carrures fixes de huit mesures chacune, y compris dans les deux couplets. Rameau utilise une tonalité de sol mineur et une mesure à 2/2 à la blanche, ce qui induit un tempo rapide.