Sarabande Grave, Suite en ré mineur, par Justin Taylor.
Cette sarabande se trouve dans le livre de 1689. La sarabande est déjà une danse lente et noble par nature, mais le compositeur demande d'accentuer cette caractéristique en l'intitulant "grave" et en mettant la mention "lentement". Comme toujours chez d'Anglebert, l'ornementation y est très riche et alliée à la variété des arpèges ascendants et descendants suscite l'intérêt de l'auditeur. Le geste est ample, avec l'utilisation des basses du clavecin qui donne une grande majesté à la pièce. Pour information, le ton de ré mineur est décrit par Charpentier en 1690 comme "grave et dévôt".
Cette sarabande se trouve dans le livre de 1689. La sarabande est déjà une danse lente et noble par nature, mais le compositeur demande d'accentuer cette caractéristique en l'intitulant "grave" et en mettant la mention "lentement". Comme toujours chez d'Anglebert, l'ornementation y est très riche et alliée à la variété des arpèges ascendants et descendants suscite l'intérêt de l'auditeur. Le geste est ample, avec l'utilisation des basses du clavecin qui donne une grande majesté à la pièce. Pour information, le ton de ré mineur est décrit par Charpentier en 1690 comme "grave et dévôt".