Joseph Nicolas Pancrace Royer (1703-1755)
Fils d'un officier d'origine bourguignonne, il est élevé dans l'entourage de la cour de Savoie. Il étudie la musique à Turin. Il s'installe à Paris en 1725 ou il est connu comme maître de clavecin, compositeur d'opéras et d'opéras-comiques.De 1730 à 1734, il est chef d'orchestre à l'Opéra. En 1734 il est musicien du roi, et en 1746 obtient le poste de Maître de musique des enfants de France.
En 1748, il obtient la direction du Concert spirituel et s'associe avec le violoniste et maître de chant Caperan et Mondonville pour y développer et organiser la vie musicale. Il y fait construire un orgue dans la salle de concert, invite des virtuoses étrangers (Caffarelli, Pugnani), revivifie le répertoire avec des œuvres comme la symphonie avec cors de chasse de Jean-Jacques Rousseau (23 mai 1751), la création française du Stabat Mater de Pergolesi (16 avril 1753), une symphonie avec deux clarinettes de Stamitz (1754), et aussi des œuvres de J. A. Haase, et N. Jommelli.En 1753 il est inspecteur général de l'Opéra et rachète à B. de Bury la charge de Maître de musique de la chambre du roi.
Il s'attache à ce que les concerts privés donnés chez le mécène La Pouplinière soient redonnés sur la scène du Concert spirituel. Sa veuve continue son œuvre jusqu'en 1762.Il a composé des œuvres qui plaisent au public. Son opéra Zaïde, reine de Grenade reste trente ans au répertoire de l'Opéra.
En 1748, il obtient la direction du Concert spirituel et s'associe avec le violoniste et maître de chant Caperan et Mondonville pour y développer et organiser la vie musicale. Il y fait construire un orgue dans la salle de concert, invite des virtuoses étrangers (Caffarelli, Pugnani), revivifie le répertoire avec des œuvres comme la symphonie avec cors de chasse de Jean-Jacques Rousseau (23 mai 1751), la création française du Stabat Mater de Pergolesi (16 avril 1753), une symphonie avec deux clarinettes de Stamitz (1754), et aussi des œuvres de J. A. Haase, et N. Jommelli.En 1753 il est inspecteur général de l'Opéra et rachète à B. de Bury la charge de Maître de musique de la chambre du roi.
Il s'attache à ce que les concerts privés donnés chez le mécène La Pouplinière soient redonnés sur la scène du Concert spirituel. Sa veuve continue son œuvre jusqu'en 1762.Il a composé des œuvres qui plaisent au public. Son opéra Zaïde, reine de Grenade reste trente ans au répertoire de l'Opéra.